Le célèbre paléoanthropologue Lee Berger vient, une nouvelle fois, de défrayer la chronique de l’histoire. Il a annoncé la découverte, en Afrique du Sud, de la plus ancienne tombe préhistorique. Mais surtout, de montrer qu’elle n’appartiendrait pas à notre espèce.
C’est le résultat de plus de 5 années de fouilles en Afrique du Sud, à Rising Star Cave, classé au patrimoine mondial de l’Unesco et surnommé le berceau de l’humanité. Le paléoanthropologue Lee Berger vient d’annoncer, le 5 juin 2023, une découverte majeure. Il a mis à jour, à près de 30 mètres de fond, les plus anciennes tombes de la préhistoire. Les restes contenus dans ces tombes sont ceux d’Homo naledi, un cousin de notre ancêtre, l’Homo sapiens. Sa particularité, il présente un cerveau un tiers plus petit que le nôtre mais, comme nous, il a deux mains et deux pieds et indéniablement des coutumes qui ont précédé les nôtres. D’après les historiens de la préhistoire, cette découverte pourrait avancer de 100 000 ans les premières traces de pratiques mortuaires !
Cinq corps ont été découverts dans des tombes présentant des symboles gravés sur les parois. Leur origine remonterait entre 200 000 et 300 000 ans avant notre ère, soit bien avant qu’apparaissent les premiers Homo-sapiens.
Lee Berger à l’origine de toutes les découvertes !
C’est déjà Lee Berger qui en 2015 avait découvert l’Homo naledi, une nouvelle espère du genre humain. Classé aujourd’hui parmi les 100 personnalités les influentes du monde, il a déclaré à l’AFP : « Homo naledi nous dit que nous ne sommes pas si extraordinaires ». Tout ce qui concerne les rites mortuaires est historiquement considéré comme une spécificité de l’homme moderne.
Reste pour Lee Berger à ce que les vérifications attendues confirment ses affirmations. Lui qui est souvent contesté dans les milieux académiques pour sa propension à communiquer très (trop) rapidement, à utiliser les réseaux sociaux et le marketing. Lee Berger, une figure controversée, mais une découverte qui pose quand même beaucoup de questions.