Le nord du Togo a été secoué par une nouvelle attaque meurtrière à Kpékpankandi, exacerbant les tensions dans une région déjà marquée par l’insécurité.
Le week-end dernier, une attaque sanglante a eu lieu dans le nord du Togo, à Kpékpankandi, près de la frontière avec le Burkina Faso. Cet assaut, revendiqué par le groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM), a visé une position des forces de défense et de sécurité togolaises, causant des pertes humaines et des dégâts matériels significatifs.
Le silence des autorités togolaises
À ce jour, les autorités togolaises n’ont pas encore communiqué officiellement sur cette attaque. Néanmoins, des informations circulant sur les réseaux sociaux et des photos montrant des véhicules militaires criblés de balles et des corps de soldats gisant à terre, confirment la gravité de l’incident. Cette absence de réaction officielle suscite l’inquiétude et la colère parmi la population togolaise, qui exprime son soutien aux forces de défense sur les réseaux sociaux.
En réponse à cette tragédie, le Niger, par la voix du chef du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), le général Tiani, a exprimé ses condoléances aux familles des victimes et au peuple togolais. Dans son message de solidarité, il a souligné la nécessité d’une coopération régionale pour faire face aux défis sécuritaires communs.
Un contexte de violence récurrente
Cette attaque n’est malheureusement pas un cas isolé. Depuis plusieurs années, le Togo, en particulier la région des Savanes, est confronté à une montée des attaques terroristes. En mai dernier, une autre attaque meurtrière avait déjà frappé cette région. Le gouvernement togolais, avec le soutien de partenaires internationaux comme la France et les États-Unis, a renforcé ses dispositifs de sécurité pour contrer ces menaces.
La proximité avec le Burkina Faso, où les groupes armés terroristes sont particulièrement actifs, accentue la vulnérabilité du nord du Togo. Les autorités doivent désormais redoubler d’efforts pour sécuriser cette zone et protéger les populations locales. Cette nouvelle attaque rappelle tragiquement la persistance et la violence des menaces qui pèsent sur les pays du Golfe de Guinée.