Le village de Tchakpalakopé, situé dans la préfecture d’Anié, au Togo, a été le théâtre d’un drame suite à la dévastation de champs par des bœufs. Des blessés, des dégâts matériels et une perte en vie humaine ont été enregistrés.
Des champs dévastés par des bœufs appartenant à un peuhl. Telle est l’origine du drame survenu à Tchakpalakopé. Les habitants, en colère après que leurs cultures aient été saccagées, n’ont pas hésité à s’en prendre au propriétaire du troupeau, causant ainsi de lourdes conséquences. Les affrontements entre cultivateurs et peuhls sont assez fréquents dans la mesure où les animaux des transhumants dévastent assez fréquemment les cultures. Le bilan s’est soldé par un mort, 5 gendarmes blessés et d’importants dégâts matériels.
Une situation largement évitable
Une tentative de conciliation avait pourtant été préalablement tentée par le commandant de la brigade d’Anié. Les deux parties impliquées dans le différend n’ont pas répondu à la convocation de l’autorité de gendarmerie, préférant régler le problème par leurs propres moyens. Les villageois de Tchakpalakopé bénéficiant de l’appui de leurs voisins de Palakoko, tous lourdement armés, ont affronté les forces de l’ordre venues pacifier la situation.
Les hommes en uniforme n’ont pas eu d’autre choix que de riposter en faisant usage de grenades lacrymogènes et de tirs de sommation. C’est du moins ce qui ressort des explications données par le Général Damehame Yark, ministre togolais en charge de la sécurité. Il promet d’ailleurs que des mesures seront prises pour situer assez tôt les responsabilités.