Ce 19 novembre, une rencontre a eu lieu entre le gouvernement togolais et l’opposition afin d’aborder la question des élections présidentielles qui auront lieu au Togo en 2020.
Durant cette rencontre, les deux parties ont pu échanger et s’entretenir quant aux dispositions à prendre pour que les élections se déroulent dans un climat favorable. Etaient également de la partie, la Commission électorale nationale indépendante et la haute autorité de l’audiovisuel et de la communication.
Des efforts restent à faire
Si l’initiative reste louable, elle n’a toutefois pas su captiver jusqu’au bout, l’attention de tous les participants. Jean-Pierre Fabre de l’ANC, Yaovi Agboyibor du CAR et Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson sont partis avant la fin. Cette dernière a toutefois déclaré : « Nous, nous sommes intéressés par des discussions de fond sur ce qui doit être fait de manière consensuelle ».
À en croire Jean-Pierre Fabre, la recomposition de la Céni et le recensement électoral font partie des préalables à effectuer : « En ce qui concerne la Cour constitutionnelle, nous disons que pour le moment la composition actuelle viole la Constitution telle que révisée le 8 mai 2018. Il y a tout un ensemble de préoccupations dont le règlement permettra l’amélioration du cadre électoral ». Resté jusqu’à la fin, Gabriel Agbéyomé Kodjo du MPDD, a, outre le départ prématuré de ses collègues, déploré l’attitude du gouvernement. Pour lui, aucune volonté de conduire des élections consensuelles et transparentes n’a été affichée.