L’ancien patron du Groupe Elf, Loïk Le Floch-Prigent, détenu à Lomé depuis septembre dernier, dans le cadre d’une procédure judiciaire dans l’affaire dite d’escroquerie internationale, a été libéré pour raisons de santé. Il est rentré ce mercredi matin en France.
(De notre correspondant)
Le Floch-Prigent libre provisoirement. Détenu à Lomé, la capitale togolaise, depuis septembre dernier, Loïk Le Floch-Prigent a été autorisé à quitter la prison pour aller soigner ses douleurs de carcinomes à la jambe.
Selon une information livrée par le procureur de la République, Essolissam Poyodi, « la justice a ordonné ce mardi (26 férvrier) la libération provisoire de Loïk le Floch-Prigent pour des raisons de santé ».
Confirmant que l’ancien patron du Groupe Elf devait prendre un vol mardi soir pour Paris, il a aussi indiqué que M. Prigent, inculpé de « complicité d’escroquerie », « reste à la disposition de la justice togolaise ».
Pour la petite histoire, il est à noter que cette libération intervient plusieurs semaines voire mois après les multiples démarches effectuées par les avocats et la famille de Loïk Le Floch Prigent. Ces derniers, appuyés par le ministère des Affaires étrangères ont souvent demandé son évacuation sanitaire d’urgence vers la France pour y suivre des soins appropriés à son mal de cancer de la peau qui pourrait se généraliser si rien n’est fait pour le circonscrire.
Au-delà de ces appels, on se rappellera aussi que le dernier acte en date est celui d’une pétition mise en circulation début février dernier et qui réclamait sa libération et par le biais de laquelle l’on déclarait qu’« aujourd’hui Loïk Le Floch-Prigent risque l’amputation et la mort. Ceci n’est plus humainement tolérable ».
L’ancien patron d’Elf est rentré ce mercredi matin en France.
