Les 21 et 22 juillet derniers dans la capitale togolaise, s’est déroulée une session extraordinaire de la Conférence des Evêques du Togo (CET). Elle a porté sur la crise morale qui ébranle le secteur éducatif dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.
Le tollé a été général, il y a quelques jours, lorsque des vidéos pornographiques mettant en scène des élèves togolais ont pris d’assaut les réseaux sociaux. Les parents et responsables d’établissements scolaires ont alors exprimé leur colère, alors que les médias soulevaient la possibilité d’une compétition entre les acteurs et auteurs de ces vidéos. Les Evêques sont donc revenus sur les faits, tout en désapprouvant les actes de ces « élèves pornographes ». Ils ont également invité les parents à prendre leurs responsabilités et les autorités nationales à tout mettre en œuvre pour empêcher toute vulgarisation de l’homosexualité au Togo.
Une crise morale en pleine expansion
La Conférence des Evêques du Togo (CET) s’est également attaquée à la crise morale qui, au-delà du Togo, affecte le monde entier. Ces prises de position ne manquent pas de sens quand on se rappelle qu’en avril dernier, des élèves béninois avaient également défrayé la chronique pour des raisons similaires. La session a ainsi notamment déclaré que : « Tout en condamnant ces actes qui portent atteinte aux mœurs, les Evêques invitent non seulement les élèves mais aussi les parents, les éducateurs, les responsables religieux et les diverses institutions civiles et publiques à prendre au sérieux les menaces auxquelles font face les familles, en particulier les jeunes et les enfants ».
Au delà de toutes les punitions et censures soulevées par de tels actes, les primats ont rappelé que les efforts doivent se concentrer sur l’éducation, la conservation des valeurs humaines, culturelles et chrétiennes.