Au Togo, les enseignants sont en grève pour cinq jours. Et pour cause, ils ne sont pas contents des résultats du dernier concours de recrutement organisé par le pouvoir de Faure GNASSINGBE.
L’éducation togolaise connait un coup d’arrêt cette semaine. Du lundi 30 septembre au vendredi 04 octobre 2019, les établissements ou les classes desservis par les enseignants volontaires ne connaissent pas la moindre activité. C’est par une grève sans discontinuité et sans service minimum que ce personnel marginal dans le système éducatif a décidé de donner de la voix.
Principalement, deux griefs contre les autorités en charge de l’éducation sous-tendent l’action. Une ségrégation dans le système de recrutement et un manque d’impartialité du processus. Suite aux résultats affichés à l’issue du test, les enseignants rapportent la présence de brebis galeuses dans le rang des admis. Certaines personnes qui ne sont ni volontaires ni sur le terrain se seraient glissées dans la liste. En outre, les volontaires du privé ont été écartés de la composition au profit de ceux de la sphère publique.
Dans ses allégations, l’association nationale des enseignants volontaires du Togo souligne également un chiffre en deçà des attentes. La barre de 1000 recrues au moins annoncée n’aurait pas été respectée. Des promesses non tenues donc sur lesquelles rebondissent les membres du syndicat entrainé par Florent Sondou pour exiger une revalorisation salariale de la part du pouvoir en place.