Pendant quatre jours, les localités d’Aneho, Klouvidonou et Glidji (45 km au sud-est de Lomé) ont connu la seconde édition festival des Divinités Noires. Un évènement international purement culturel, célébrant les croyances, les traditions ancestrales, et la force de la culture vaudou chez les peuples noirs.
Notre correspondant à Lomé
La grande attraction pour cette deuxième édition du Festival des Divinités Noires, qui s’est déroulé du 25 au 28 aoctobre, a été sans nul doute la présence du Brésil, de par les prestations du ballet folklorique, « Balé Folclorico Da Bahia ». Une première pour le célèbre et prestigieux ballet, avec à sa tête Walson Bothelo.
Les danseurs, danseuses et musiciens ont présenté une mise en scène unique en son genre. Des costumes magnifiques, des rythmes endiablés ont égaillé le public qui a fait le déplacement d’Aneho. Un régal pour les oreilles et les yeux: un spectacle grandiose.
L’orchestre «Mombaca E Banda» et le ballet SOJAF du Togo ont relevé les couleurs de la tradition togolaise misée sur la danse « Adjogbo ».
L’autre attraction était la traversée de la lagune d’Aného par un fétiche qui marche sur l’eau appelé Kélégbeto. D’autres tableaux non moins attrayants comme les lanceurs de couteaux venus de Tchamba au nord du Togo dont la peau et la langue résistent à tout objet tranchant, et les danseurs du feu de la région de Bassar, qui ont la plante du pied aussi efficace que les extincteurs des pompiers, ont également marqués ont émerveillés les festivaliers et autres curieux venus des quatre coins du monde.
Le festival des Divinités Noires a réuni pendant quatre jours, une trentaine de couvents, un millier d’adeptes du culte vodou, des artistes, des musiciens, des chercheurs et historiens. Le festival est l’œuvre de l’association ACOFIN. Elle s’active pour la sauvegarde du patrimoine culturel africain.