Le collectif sauvons le Togo (CST) organise en ce début d’année, des manifestations de rue nommées « Dernier tour de Jéricho » les 10, 11 et 12 Janvier prochains à Lomé, la capitale togolaise, et dans les différentes villes du Togo telles que : Aného, Sokodé, Kara et à Dapaong.
(De notre correspondant)
Ces manifestations marquent au-delà de la dénonciation des conditions dans lesquelles les élections se préparent, les cinquante ans de l’assassinat du père de l’indépendance du Togo Feu Sylvanus Olympio. L’étape de Lomé, la capitale togolaise, aura pour point de chute le centre commercial Dekon. Ce qui suscite toutes les inquiétudes du côté du gouvernement. Le ministre de l’Administration territoriale Gilbert Bawara ne croit pas en une manifestation pacifique à Dekon sans que les manifestants ne posent des actes de vandalisme à ce centre.
« J’ai adressé une lettre aux responsables du Collectif Sauvons le Togo (CST). S’ils ont le sentiment que l’agissement du gouvernement n’est pas approprié, je pense qu’ils disposent des voies de droit indiquées pour qu’on nous départage. Nous sommes dans un état de droit et il est important que chacun apporte sa contribution pour enraciner le respect de la loi. C’est dans l’intérêt de tout le monde à commencer par les responsables des partis politiques et des organisations de la société civile », a- t-il ajouté.
Dékon c’est pour tout le monde. On ne peut pas interdire systématiquement des manifestations à ce niveau, soutient le Collectif Sauvons le Togo. « Le CST maintient sa marche avec pour point de chute Dekon. Advienne que pourra », a déclaré le coordonnateur du CST, Me Zeus Ata Ajavon. D’après le rapporteur Me Kpandé-Adzaré Raphaël les manifestations sont maintenues. Aucune raison possible ne peut exister pour les en empêcher. Lundi dans la journée, le CST a encore lancé un appel à la population à sortir massivement pour battre le pavé et participer de façon pacifique à cette marche.
