Togo : la presse se mobilise contre une loi liberticide


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Les organisations de presse togolaises, en lutte contre la loi liberticide votée le 19 février en faveur de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), annoncent de nouvelles actions cette semaine. En l’occurrence, les Journée sans presse et journée Togo en rouge et le sit-in à la Présidence de la République.

(De notre correspondant)

Le 19 février dernier, l’Assemblée nationale togolaise a voté une nouvelle loi organique renforçant le pouvoir de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC).

Une loi qui selon la presse togolaise est anticonstitutionnelle et représente une entrave à la liberté d’expression au Togo. A la suite de cette adoption, huit organisations de presse du Togo, après avoir fait le point des actions et démarches entreprises mercredi dernier à la maison de la presse de Lomé, s’accordent à l’unanimité pour une synergie d’actions pour faire reporter cette loi en vue d’une relecture.

Il s’agit dans un premier temps d’une journée sans presse (audiovisuel et presse écrite, presse en ligne) le mardi 12 mars 2013 sur toute l’étendue du territoire national, à observer, ensuite une manifestation de l’attachement à la liberté d’expression et de presse au Togo en se vêtant du rouge ou portant des bandeaux rouges le mercredi 13 mars 2013 et enfin un sit-in le jeudi 14 mars 2013 devant le Palais de la Présidence de la République de 8h à 12h GMT.

Dans la foulée de l’annonce de ces manifestations, le Syndicat national des journalistes indépendants du Togo (SYNJIT), le Syndicat des agents de l’information, techniciens et journalistes des organes publics (SAINTJOP), des Journalistes pour les droits de l’homme (JDHO), du Réseau africain des journalistes sur la sécurité humaine et la paix (RAJOSEP), de l’Association Action des Médias pour le progrès (MEDIACTION), de l’Association des journalistes sportifs du Togo (AJST), de l’Observatoire des Médias pour la démocratie et la bonne gouvernance (OMDG) et de SOS Journalistes en danger, signataires du communiqué, « appellent les journalistes et toute personne attachée à la liberté d’expression et de presse au Togo à se mobiliser pour préserver les espaces de liberté acquis de hautes luttes ».

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