Une manifestation de l’opposition togolaise, qui défilait pour réclamer des réformes en vue des élections de 2015, dont une limitation du nombre de mandats afin que le Président Faure Gnassingbé ne se représente plus, a été violemment réprimée. L’Alliance nationale pour le changement rencontre le Président Faure Gnassingbé ce samedi.
Au Togo, une manifestation de l’opposition, qui défilait pour réclamer des réformes en vue des élections de 2015, dont une limitation du nombre de mandats afin que le Président Faure Gnassingbé ne se représente plus, a été violemment réprimée.
Les participants à cette marche indiquent que les forces de sécurité togolaises, notamment la police et la gendarmerie, ont violemment dispersé la manifestation, à coups de gaz lacrymogènes. Il a été en outre été rapporté à RFI qu’au cours de la manifestation, lancée à l’appel du Combat pour l’alternance politique en 2015 (Cap 2015), qui est le rassemblement de l’opposition, deux personnes ont été grièvement blessées.
RFI indique que le secrétaire national à la communication de l’ANC (Alliance nationale pour le changement), Eric Dupuy, qui a participé à la marche, affirme que les gendarmes ont chargé violemment le cortège avant son arrivée près de l’Assemblée nationale, précisant qu’à « chaque fois que la population réclame des réformes avec le régime, le régime fait sortir l’armée, la police et la gendarmerie pour mater l’opposition. Ce qui s’est passé au Burkina Faso a créé une espèce de panique au sein du régime prêt à tout pour se maintenir au pouvoir ».
De son côté, le parti au pouvoir conteste contre la façon dont l’opposition amène dans la rue un débat qui devrait avoir lieu à l’Assemblée, indique RFI. Pour Pierre Lamadokou, porte-parole de l’Unir (Union pour la République), « le président de la République, qui est le président de notre parti, a largement montré sa bonne foi ». Jean-Pierre Fabre, président de l’ANC, doit rencontrer le chef de l’Etat Faure Gnassingbé ce samedi, alors que l’organisation de défense des droits de l’Homme a prévu de manifester de nouveau le 28 novembre prochain.
L’organisation de défense des droits de l’homme a prévu de manifester de nouveau le 28 novembre prochain.
