Un Airbus A330 de la compagnie Air France a été endommagé dans la soirée du samedi 11 avril par des tirs à l’aéroport international Agostino Neto de Pointe-Noire au Congo, alors qu’il devait rapatrier des Français vers Paris, le dimanche 12 avril.
Après cet incident, Jean-Claude Gakosso, ministre congolais des Affaires étrangères a rencontré François Barateau, ambassadeur de France au Congo. D’après l’Agence d’Information d’Afrique Centrale, leur entretien a porté sur cet incident ainsi que sur l’amélioration de la coopération être les deux pays.
A l’issue de leur échange, le diplomate français a déclaré que cet incident ne met pas en péril la collaboration qui existe entre son pays et le Congo. « Ce incident ne remet pas du tout en cause l’extrême bonne collaboration qui existe depuis plusieurs semaines dans le cadre de ce contexte un peu spécial lié à la pandémie du Coronavirus, notamment des opérations de retour en France des ressortissants français qui sont de passage au Congo », a-t-il déclaré à nos confrères d’Adiac.
Pour François Barateau, l’enquête en cours permettra de mieux comprendre les contours de cet évènement. « C’est important, notamment vis-à-vis de l’organisation de l’Aviation civile Internationale (OACI), qui est très exigeante à tout ce qui touche à la sécurité des avions. Je crois que le gouvernement congolais est tout à fait déterminé à faire la lumière sur cet évènement pour en tirer toutes les leçons et je l’en félicite », a-t-il ajouté.
Peu avant leur échange, Brazzaville a adressé une lettre au gouvernement français, dans laquelle il a exprimé « ses profond regrets » et assurant « qu’une enquête a été ouverte par les services habilités afin de clairement établir les circonstances et les responsabilités », rapporte notre source.
Des sources locales rapportent que le présumé auteur des tirs a été placé aux arrêts, en attendant les résultats de l’enquête déjà ouverte.