L’Agence Ecofin soulignait le 6 août 2017 qu’ « avec un second trimestre consécutif dans le vert, la deuxième banque suisse, dirigée depuis 2015 par l’Ivoirien Tidjane Thiam, est en train de redresser la tête. »
Une performance, connaissant la situation délicate où il avait trouvé le prestigieux établissement à son arrivée !
En 2016, elle avait perdu 2,4 milliards d’euros. Au deuxième trimestre 2017, elle enregistre un bénéfice net en hausse de 78% à 266 millions d’euros. Un rebond qui prouve que le choix de Tidjane Thiam était un pari gagnant !
Le groupe bancaire commence à récolter les fruits de la restructuration mise en musique par son CEO qui a fini par convaincre les investisseurs du bien fondé de son management. « Notre programme global de réduction des coûts est en bonne voie pour parvenir à moins de 18,5 milliards CHF de coûts en 2017, après avoir enregistré 9,1 milliards CHF de coûts au 1er semestre 2017 » a-t-il déclaré à l’annonce de ces résultats. Selon lui, « La croissance des revenus s’est révélée forte dans la gestion de fortune », le département sur lequel il a justement recentré l’activité du groupe.
Prochainement, TidjaneThiam devra faire face à un nouveau challenge : le Brexit. Une partie importante des activités du groupe Crédit Suisse est basée à Londres. Il serait question d’une délocalisation en Europe continentale, peut-être à Francfort, peut-être à Paris? «Nous étudions des scenarii, mais rien n’est arrêté pour le moment», a déclaré Tidjane Thiam à la presse, à l’occasion de l’annonce des résultats semestriels.