Le roi Mohammed VI du Maroc a souligné dans son discours adressé à la 4ème Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD IV), l’urgence d’oeuvrer à mettre en place les moyens et les mécanismes nécessaires pour aider les peuples africains à affronter les fléaux qui affligent leur continent en matière d’alimentation, de lutte contre la pauvreté et les pandémies ravageuses.
« C’est ainsi que nous donnerons un contenu concret au devoir de solidarité que nous dicte notre conscience collective, en vertu des idéaux humains et des hautes valeurs religieuses qui nous animent », a indiqué le souverain alaouite, mercredi à Yokohama, dans son discours lu à l’ouverture des travaux de TICAD IV par son Premier ministre Abbas El Fassi, qui représente le Maroc à cette Conférence.
Mohammed VI, dont le texte du discours est cité par l’agence de presse marocaine MAP, a également insisté sur l’importance d’oeuvrer pour mettre un terme aux foyers de tension et régler les conflits armés et les différends qui hypothèquent les potentialités humaines et naturelles du continent africain.
Dans ce discours, Mohammed VI a estimé que la vision stratégique du développement en Afrique ne peut escamoter les changements climatiques qui surviennent et qui ont des effets pervers sur l’état de l’environnement et sur les conditions sociales des peuples du continent.
Ces handicaps, a-t-il noté, constituent des défis majeurs trop graves pour que le continent africain puisse les affronter sans que la communauté internationale – en particulier les grands pays industrialisés – y mette du sien, notamment en soutenant les initiatives africaines.
Le souverain alaouite, toujours cité par MAP, a, en outre, émis l’espoir de voir émerger de la TICAD IV des mesures audacieuses et un engagement ferme en faveur du développement de l’Afrique.
La TICAD IV se tient du 28 au 30 mai à Yokohama (près de Tokyo) sous le thème « Vers une Afrique qui gagne : un continent d’espoir et d’opportunités ».
Quelque 44 chefs d’Etat et de gouvernement africains participent à cette Conférence, outre de hautes personnalités de l’ONU, de la Banque mondiale et d’Organisations internationales et régionales.