Depuis les attentats de Paris, le Maroc multiplie les arrestations de personnes soupçonnées de terrorisme. Une cellule terroriste affiliée à l’organisation de l’Etat islamique a été démantelée à nouveau, a annoncé, ce jeudi, le ministère de l’Intérieur.
Le Maroc poursuit sa traque contre les terroristes et multiplie les arrestations de personnes soupçonnées d’être liées à l’organisation armée Etat islamique. Le ministère marocain de l’Intérieur a en effet annoncé, ce jeudi 26 novembre 2015, le démantèlement d’une cellule terroriste dont les membres sont liés au groupe armé Etat islamique (EI) et planifiaient des attentats. « La cellule, formée de deux hommes et d’une femme, était active à Fès (centre), Casablanca (ouest) et Ouled Taima (sud) », a indiqué le ministère, dans un communiqué. L’enquête a révélé que « les trois personnes suivaient les « instructions du groupe terroriste mentionné (l’EI, ndlr) et planifiaient des attaques terroristes dans le royaume », selon le ministère.
C’est en effet, la troisième fois consécutive que les autorités interpellent des personnes liées au terrorisme depuis les attentats de Paris, le 13 novembre, qui ont fait 130 morts et 350 blessés, perpétrées par un commando lié à l’EI, qui contrôle de larges pans de territoire en Syrie et en Irak.
Le Maroc semble devenu un partenaire privilégié dans la lutte contre le terrorisme. Les services de renseignements du royaume chérifien ont d’ailleurs permis de mettre les enquêteurs français sur la piste du Belgo-Marocain Abdelhamid Abaaoud, organisateur présumé des attentats, tué le 18 novembre lors d’un assaut policier à Saint-Denis, près de Paris. De son côté, la Belgique a également demandé au Maroc « une collaboration étroite et poussée en matière de renseignements et de sécurité », a indiqué, lundi, le ministère marocain de l’Intérieur.
L’efficacité du Maroc pour traquer les terroristes n’a pas manqué de mettre en rogne les dirigeants de l’EI qui ont menacé de perpétrer des attentats sanglants dans le Royaume.