Terrorisme : le Maroc déplore l’absence de coopération avec l’Algérie


Lecture 2 min.
L'armée marocaine
Les forces armées royales

Le royaume du Maroc, qui mène une farouche bataille contre le terrorisme, a renforcé ses capacités militaires dans la région sahélo-saharienne devenue un vivier de terroristes de tous horizons (Al Qaïda, Daesh et autres groupuscules). Toutefois, le royaume déplore l’absence de coopération avec le voisin algérien.

Le Maroc a décidé de renforcer davantage sa lutte contre le terrorisme dans la région sahélo-saharienne, rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghrebia. Le royaume chérifien a noué des partenariats avec plusieurs grandes puissances dont les États-Unis d’Amérique. Depuis quelques années, la région sahélo-saharienne est devenue un vivier de terroristes de tous horizons (Al Qaïda, Daesh et autres groupuscules), et par conséquent, une menace pour les États voisins dont le Maroc et l’Algérie. La preuve en est que près de 982 assassinats, soit 41% des crimes enregistrés dans la région, ont été perpétrés par ces réseaux terroristes.

Ce partenariat avec les États-Unis, un allié stratégique, permettra aux forces armées marocaines de pouvoir anticiper toutes interventions terroristes sur son territoire. Depuis 2016, le Maroc est membre de la force multilatérale Africom, initiée par les États-Unis. Il a également co-présidé, pendant deux mandats, le Forum global de lutte contre le terrorisme (GCTF).

Le nouveau directeur du BCIJ, Cherkaoui Habboub, déclarait récemment que « plus de 100 séparatistes du Front Polisario sont membres d’Al Qaïda » et que les camps de Tindouf servent de lieu d’encadrement et d’endoctrinement pour ces terroristes qui menacent la sécurité du Maroc et de la région.

« La coopération sécuritaire régionale est une condition sine qua none pour anéantir la menace », indique le directeur du BCIJ, qui a déploré par ailleurs l’absence de coopération avec l’Algérie, un pays frontalier avec le Mali, qui a certainement un rôle crucial à jouer dans cette lutte contre le terrorisme, dans la région sahélo-saharienne.

Newsletter Suivez Afrik.com sur Google News