Le Président français était présent jeudi, au Mali, dans le cadre de l’investiture du nouveau Président Ibrahima Boubacar Keïta, élu le 11 août dernier. François Hollande a pris la parole pour dire que la guerre a été gagnée. Il a été salué, applaudi par la foule pour entre autres, avoir aidé à libérer le Mali. Aujourd’hui encore, le Président français est sollicité pour résoudre un autre problème en terres africaines.
L’opération Serval a été, faut-il le reconnaître, une réussite. En un temps record, la France a nettoyé le Mali et permis la tenue d’une élection présidentielle libre et transparente. Un nettoiement qui a été cependant lourde de conséquences. Car, la France a été obligée de laisser près d’une dizaine de ses fils sur les champs de bataille. Des soldats morts en voulant délivrer un peuple qu’ils n’ont connu ni d’Adan encore moins d’Eve. De vrais héros, car ils se sont engagés avec courage, abnégation et détermination, sur un champ de bataille inconnu, face à un ennemi redoutable et redouté : les terroristes.
En engageant l’armée française, Hollande qui n’a rien à gagner dans ce Mali pauvre au premier degré, a délivré tout un continent. Ou presque. Les chefs d’Etat africains présents lors de l’investiture d’Ibrahima Boubacar Keïta ont, à la limite occulté le rôle prépondérant joué par la France dans cette partie de l’Afrique, en tenant en échec les terroristes. Le Président Macky Sall du Sénégal était présent à cette investiture. S’il l’a dit ou pas, il aura reconnu dans son for intérieur, comme le peuple sénégalais dans son ensemble, que la France a été un excellent sauveur. En prenant la décision d’affronter les terroristes avant même qu’ils aient eu le temps de défaire leurs valises, la France a stoppé une grande hémorragie. En effet, les rumeurs étaient déjà vives qu’après le Mali, les terroristes devaient lorgner le Sénégal. Là aussi, François Hollande a pris sur lui de doter le Sénégal de moyens, logistiques, financiers et humains, pour faire face à toute attaque terroriste, alors que dans le même temps, ses vaillants soldats, assuraient sur le terrain et rassuraient les populations.
Sept vaillants soldats tombés sur les champs de bataille
Ils ont été sept soldats français à avoir laissé leur vie en Afrique. Leurs familles doivent savoir qu’ils ont été des héros pour le peuple africain. Leur sept vies ont permis d’en sauver au moins sept autres millions de vies. Qu’il s’agisse du Lieutenant Damien Boiteux militaire au 4e RHFS, mort le 11 janvier dernier, lors d’une attaque armée ; du Sergent-chef Harold Vormezeele du 2e REP, tué lors d’une attaque armée le 19 février dernier ; du Caporal Cédric Charenton du 1er RCP, mort le 2 mars dernier, lors d’une attaque armée ; du Brigadier-chef Winfried Pingaud du 68- RAA, mort le 6 mars dernier à la suite d’une attaque armée; du Caporal Alexandre Van Dooren du 1er RIMA qui a sauté sur une mise artisanale le 16 mars dernier ; du Caporal-chef du premier régiment de parachutistes d’infanterie de marine de Bayonne, Stéphane Duval, mort sur les champs de bataille le 29 avril dernier, ou encore du Brigadier-chef Marc Martin-Valet, militaire au 515e RT de la Braconne, décédé dans un accident de son camion de transport logistique, qui s’est renversé dans un fossé, sur la route de Bamako, dans le cadre de l’opération Serval, le 30 juillet dernier. L’Afrique les considère tous comme des héros, tout autant que leur Président, François Hollande. Aujourd’hui encore, la France est sollicitée en Centrafrique pour rétablir la paix et faire stopper les tueries, agressions, viols et vols, dont sont victimes les populations civiles.
En Afrique et même dans le monde, il se dit : « heureusement qu’il y a encore des Présidents comme François Hollande ». Le peuple syrien est aujourd’hui sûr de ne plus être facilement gazé par le premier venu, aux risques de subir des représailles, grâce à la ténacité de François Hollande qui a voulu administrer à Bachar al-Assad, la correction qu’il fallait, à la hauteur de son acte criminel. En réagissant de la sorte, Hollande a mis fin à une pratique qui ne date plus de ces dernières décennies : gazer un peuple. Oui, grâce à François Hollande, aux landes africaines et mondiales, un équilibre, une paix des peuples pourrait être envisagée. Car au moins, ses menaces auront abouti à faire reculer Bachar al-Assad qui accepte d’être chimiquement désarmé.
Toutefois, il est plus que loyal de reconnaître que c’est un François Hollande qui est aujourd’hui sollicité sur les terres de l’Afrique à qui il a déjà apporté soutien logistique, matériel, financier s’agissant des États, mais aussi un grand soutien moral aux populations qui savent désormais qu’ils peuvent compter sur lui, au cas où une menace quelconque proviendrait de nulle part pour compromettre leur existence. En tout cas, si au Sénégal, voisin du Mali, le peuple dort encore sur ses deux oreilles, c’est en grande partie parce que la France a stoppé la propagation du terrorisme qui avait déjà commencé à frapper aux portes du pays, avec notamment l’annonce faite par des quotidiens sénégalais de recrutements faits par des terroristes, qui avaient déjà été entamés du côté oriental, zone frontalière avec le Mali.