Cinq personnes soupçonnées d’être impliquées dans les deux attaques meurtrières perpétrées ces derniers jours près de la côte touristique kényane ont été abattus par les services de sécurité kényans, a annoncé jeudi le ministère de l’Intérieur.
Le Kenya poursuit sa guerre contre le terrorisme. Les services de sécurité kényans ont abattus cinq personnes soupçonnées de terrorisme. Dans un communiqué diffusé sur son compte Twitter, le ministère indique que cinq « assaillants présumés ont été abattus alors qu’ils s’échappaient », ajoutant que trois fusils d’assaut AK-47 avaient été saisis, de même que des munitions.
Pas plus tard que dimanche et lundi, une soixantaine de personnes avaient été tuées dans deux raids nocturnes, dans la localité de Mpeketoni et dans un village voisin, dans la région côtière (est) de l’archipel touristique de Lamu. Un haut responsable du comté de Lamu a confirmé à l’AFP que l’armée kényane s’était déployée dans la zone. Selon ce responsable, « il y a eu une grande opération dans la zone de Bodahai, dans le comté de Lamu. Le gouvernement a déployé des soldats dans cette zone depuis ce (jeudi) matin », a-t-il indiqué.
Des attaques revendiquées par les insurgés somaliens Shebab liés à Al-Qaïda, que l’armée kényane combat en Somalie. Mais le président kényan Uhuru Kenyatta a nié leur implication et accusé des « réseaux politiques locaux liés à des gangs criminels ». Les Shebab qui accusent les autorités kényanes d’avoir déployé des troupes en Somalie pour les combattre considèrent le Kenya comme une « zone de guerre ».