Plusieurs hauts responsables de l’armée et de la police ont été arrêtés à Madagascar dans le cadre d’une tentative ratée d’assassinat du Président Andry Rajoelina. Il s’agit de cinq généraux et nombreux policiers actifs, ce qui signifie que 21 personnes font actuellement l’objet d’une enquête sur l’assassinat déjoué du mois dernier. Les autorités ont également saisi une arme à feu et 250 000 dollars.
Vingt-et-une personnes, dont des généraux, des militaires et des policiers, ont été arrêtés à Madagascar dans le cadre de l’enquête sur le projet d’assassinat du Président Andry Rajoelina. L’attentat contre la vie de M. Rajoelina, faisait partie des turbulences qui secouaient la nation insulaire. Madagascar est en confinement depuis que la pandémie de Covid-19 a frappé, l’année dernière, et la famine sévit dans sa région Sud.
Les autorités ont annoncé, le mois dernier, avoir déjoué un complot visant à « éliminer et neutraliser » un certain nombre de personnes, dont le chef de l’État. Il est survenu un mois après une autre tentative infructueuse de tuer le chef de la police nationale. Parmi les dernières arrestations figuraient 12 « militaires et policiers en activité, dont cinq généraux, deux capitaines et cinq sous-officiers », a déclaré la procureure générale Berthine Razafiarivony.
« Quatre des personnes arrêtées sont des policiers et militaires nationaux et étrangers à la retraite, tandis que les cinq derniers sont des civils », a-t-elle déclaré. Plusieurs locaux et étrangers ont été arrêtés, la semaine dernière. Le Président malgache Andry Rajoelina, 47 ans, a accédé au pouvoir en mars 2009 avec le soutien de l’armée. Il remporte les dernières élections en décembre 2018, battant son rival et prédécesseur Marc Ravalomanana lors d’un scrutin entaché par des accusations de fraude.
