Tension entre la RDC et le Rwanda : ce qu’a décidé la CEEAC, ce samedi


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Les dirigeants de la CEEAC
Les dirigeants de la CEEAC

L’Angola et le Burundi ont été chargés de poursuivre leurs efforts pour une désescalade entre la RDC et le Rwanda. Ces deux pays traversent une période de tension au point qu’un conflit armé n’est pas écarté. Par ailleurs, les États d’Afrique centrale verseront une contribution au profit des victimes des violences à l’Est de la RDC.

Les dirigeants des États d’Afrique centrale (CEEAC) étaient réunis, samedi 25 février, à Kinshasa, en République Démocratique du Congo. Autour d’un sommet ordinaire, ils ont appelé les Présidents Félix Tshisekedi de la RDC et Paul Kagame du Rwanda à privilégier le dialogue. Les dirigeants ont en effet demandé aux autorités des deux pays d’user des voies pacifiques pour résoudre leurs différends.

Les relations entre les deux pays voisins se sont gravement détériorées, ces derniers temps. La RDC accusant le Rwanda de soutenir les rebelles du M23. Le Mouvement du 23 mars lance, de façon récurrente, de larges offensives dans l’Est de la RDC. Ce groupe rebelle met parfois en déroute les Forces armées de la RDC. Et pour Kinshasa, c’est Kigali qui est derrière le M23. Des accusations également portées par les États-Unis et même l’ONU.

La RDC demande la suspension du Rwanda

Seulement, les autorités rwandaises continuent de démentir. Et pendant ce temps, la tension monte. Récemment, un avion militaire de l’armée congolaise a essuyé des tirs rwandais, Kigali accusant Kinshasa d’avoir violé son espace aérien. Un acte de trop, estime le Président rd-congolais. D’ailleurs, Félix Tshisekedi a demandé, en marge d’un sommet, la suspension du Rwanda au sein de la CEEAC. Tshisekedi a même demandé à l’institution de suspendre la prise de parole et du droit de vote.

Mieux, Thisekedi appelle à la suspension de Kigali de la participation aux activités de la Communauté. Il a par ailleurs appelé au rejet de la présentation des candidatures rwandaises aux postes statutaires. Dans une démarche pacifique, les Présidents angolais et burundais, respectivement Joao Lourenço et Évariste Ndayishimiye, ont été encore sollicités, samedi. En effet, le Sommet les a appelés à poursuivre leurs efforts de paix pour une désescalade entre Kinshasa et Kigali.

Ali Bongo nouveau président de la CEEAC

Dans sa déclaration finale, le Sommet de Kinshasa a exprimé la solidarité de la Communauté envers les populations congolaises victimes de l’insécurité. Les États d’Afrique centrale devront verser une contribution au profit des victimes des violences à l’Est de la RDC. Notons que le Gabonais Ali Bongo prend désormais les commandes de la CEEAC (Communauté économique des États d’Afrique centrale). Témoin qu’il a reçu du Congolais Félix Antoine Tshisekedi.

Outres ceux de la RDC, le Gabon, l’Angola et le Burundi, d’autres chefs d’États-membres ont effectué le déplacement de Kinshasa. Il s’agit de Faustin-Archange Touadéra de la Centrafrique, Denis Sassou N’Guesso du Congo. De même que Carlos Villanova de Sao Tome et Principe et Mahamat Idriss Déby Itno du Tchad.

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Très attaché à l’Afrique Centrale que je suis avec une grande attention. L’Afrique Australe ne me laisse pas indifférent et j’y fais d’ailleurs quelques incursions
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