Trois athlètes au plus haut niveau, un arbitre pour diriger les Masters, et depuis hier, un membre à la fédération internationale du tennis, le Maroc récolte les fruits de sa politique sportive. Et démontre qu’il n’y a pas que l’athlétisme sous le royaume chérifien.
Le tennis marocain se porte bien. Derrière El Arazi, Alami et El Aynaoui, se dresse une forêt tennistique en plein développement. Amine Ghissassi vient de faire son entrée à la Fédération internationale de tennis. Et l’arbitre Mohamed Janati se voit confirmer pour les Masters.
» Nous avons réussi à casser l’image de tennis égale riche oisif. Nous ouvrons nos portes à toutes les catégories sociales. Cette politique commence à donner ses fruits « , souligne-t-on du côté du complexe sportif El-Amal, à Casablanca. Le royaume chérifien envisagerait de poser sa candidature pour organiser un tournoi des Masters. Mohamed Janati, arbitre international, confie que la FIT verrait d’un bon oeil une telle initiative. Janini est invité pour diriger les Masters qui se déroulent cette semaine au Portugal. Sans les vedettes marocaines.
Tennis ou le sport pauvre
Le Maroc s’est doté d’un très beau complexe sportif à Casablanca. Longtemps détourné de sa mission première, le complexe El Amal (l’espoir) est de nouveau dévoué pour le tennis. Le président de la fédération marocaine de tennis, Mohamed M’jid, est tellement content de pouvoir récupérer El Amal qu’il refuse de parler du passé. » La page est définitivement tournée « . Tant pis pour le gâchis. Rendez-vous à Roland Garros.