Télécommunications : atterrissage à Conakry du câble sous-marin !


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Drapeau de la Guinée
Drapeau de la Guinée

Ce n’est pas un rêve, c’est désormais une réalité. Le câble sous-marin est désormais arrivé dans la capitale guinéenne. C’est mercredi 18 janvier 2012, que le bateau en provenance d’Espagne s’est accosté au port Autonome de Conakry, à bord, le câble sous-marin. C’est le ministre des postes et Télécommunications, Oyé Guilavogui qui a réceptionné le bateau en présence de plusieurs cadres de son département.

L’atterrissage du câble à Conakry revêt une importance particulière pour la population guinéenne qui en avait tant besoin. La connexion à l’internet est encore un luxe en Guinée.

L’arrivée de ce câble permettra aux nombreux opérateurs de pouvoir améliorer le service offert à leurs clientèles. C’est le cas des cybers cafés avec des connections qui laissent à désirer. « Vraiment c’est une bonne nouvelle pour tous les Guinéens. Ceci va nous permettre d’être connecter en temps réel avec le reste du monde », se réjouit un internaute, en train de naviguer sur internet. « Présentement je suis connecté, mais je vous assure, ça fait 30 minutes, je n’arrive pas à ouvrir ma boîte e-mail », ajoute-t-il.

Ainsi, ce câble sous marin qui passe aux larges de Conakry, va traverser l’ensemble du territoire national ce qui permettra aux villes de l’intérieur du pays d’accéder à la connexion internet.

Saluant vivement l’arrivée du câble sous marin à Conakry, le ministre des Télécommunications, Oyé Guilavogui, a saisi l’occasion pour affirmer que : « c’est un ouf de soulagement pour les Guinéens de voir la concrétisation du projet du câble sous-marin qui permettra de réduire les handicaps en matière de télécommunication après plusieurs années de retard. »

Cette opportunité, beaucoup d’investisseurs l’attendaient. Les uns pour monter des business et d’autres pour améliorer le service déjà existant sur le terrain. Il faut rappeler cependant, que ce projet est financé par la Banque mondiale à hauteur de 34 millions de dollars.

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