Le Président Abdelmadjid Tebboune, a clairement indiqué l’Algérie n’acceptera pas « que la capitale d’un pays maghrébin et africain soit occupée par des mercenaires », faisant allusion à la Libye où différentes forces étrangères se sont invitées au plus haut du conflit.
C’est ce mardi 8 juin 2021 que le chef de l’Etat algérien, Abdelmadjid Tebboune a tenu à clarifier la position de son pays sur la situation en Libye. Au cours d’un entretien avec la chaîne qatarie Al-Jazeera, le Président Abdelmadjid Tebboune a révélé que son pays était prêt à « intervenir d’une manière ou une autre » en Libye voisine pour stopper l’avancée des forces du maréchal Khalifa Haftar.
Faisant allusion à l’offensive lancée par Haftar et ses alliés sur la capitale Tripoli, en 2019-2020, Abdelmadjid Tebboune a dit avoir envisagé une intervention en Libye, car insiste-t-il, « Tripoli est une ligne rouge ». Et de mettre en garde : « Nous n’acceptons pas que la capitale d’un pays maghrébin et africain soit occupée par des mercenaires. Nous allions intervenir ».
« Quand nous avons dit »c’est une ligne rouge », le message est parvenu et Tripoli n’a pas été occupée », se glorifie le dirigeant, ajoutant que « l’Algérie serait intervenue », en Lybie, lorsque le maréchal Haftar a voulu poursuivre son offensive pour s’emparer de Tripoli, siège du gouvernement reconnu par l’ONU. « Nous n’allions pas rester les mains croisées », a indiqué Abdelmadjid Tebboune.