L’Association des médias en ligne du Tchad (AMET) sonne l’alarme face à la multiplication de fausses pages et d’informations trompeuses sur les réseaux sociaux. Cette prolifération de fake news s’est intensifiée récemment, notamment lors de l’explosion du dépôt de munitions de Goudji à Ndjamena.
Face à cette menace, l’AMET appelle les autorités à réagir.
Une explosion de fake news et l’appel à l’action de l’HAMA
La semaine dernière, l’explosion du dépôt de munitions de Goudji a servi de catalyseur à une nouvelle vague de désinformation sur les réseaux sociaux. De nombreuses fausses pages ont profité de l’incident pour diffuser des informations erronées, et semer la confusion parmi la population. Selon Bello Bakary Mana, président de l’AMET et directeur de publication de Ialtchad, ces fausses nouvelles ont pour but de discréditer la presse en ligne.
Face à cette situation alarmante, l’AMET a publié un communiqué exhortant la Haute Autorité des Médias et de l’Audiovisuel (HAMA) à prendre ses responsabilités. « Il y a beaucoup de gens qui se font passer pour des journalistes et qui balancent toutes sortes d’informations sur la toile », déplore Bello Bakary Mana. Il ajoute que l’AMET est prête à collaborer avec la HAMA pour lutter contre ces pratiques nuisibles.
La menace sur la liberté de la presse
Ces fausses pages et informations trompeuses posent un grave problème à la liberté de la presse en ligne. Elles jettent le discrédit sur le travail acharné des véritables médias en ligne, reconnus par la HAMA, qui s’efforcent de diffuser des informations vérifiées et fiables. Malgré les difficultés financières et le manque de soutien public, ces médias continuent de jouer un rôle clé dans l’information des Tchadiens.
L’AMET ne se contente pas de dénoncer la situation. L’organisation s’engage activement dans la lutte contre la désinformation. « Nous sommes prêts à accompagner l’HAMA pour nettoyer tout ce qui véhicule ces fausses informations, que ce soit à l’étranger ou à l’intérieur du pays », affirme Bello Bakary Mana. L’AMET invite également les autres médias électroniques légalement reconnus à rejoindre ses rangs pour défendre ensemble les intérêts de la presse en ligne.