Plus rien ne va au Tchad où la grogne sociale s’est transformée en manifestation avec plusieurs mouvements de grève des enseignants, des avocats, des huissiers et des notaires.
Ça a chauffé au Tchad ce mardi, particulièrement dans trois villes du pays. Tout a tout a commencé à Sarh, dans le sud du Tchad, où les habitants ont entamé une opération dénommée « tintamarre », répondant à l’appel du syndicat des enseignants. Les manifestants ont frappé sur tout ce qu’ils pouvaient trouver, pour faire du bruit, notamment des casseroles. Les enseignants tenaient à exprimer leur mécontentement face au non paiement des salaires.
Dans la capitale Ndjamena, pour manifester leur colère, des manifestants s’en sont pris à des véhicules de l’administration. Dans le sud du pays, plus précisément à A Moundou, des jeunes se sont attaqués à une station service. Une façon de dire leur mécontentement face les pénuries et la hausse des prix du carburant, notamment de l’essence dont le prix est passé de 550 à 1500 francs CFA, voire même à 5000 FCFA pendant certains jours.
Ce que les manifestants refusent d’admettre, surtout qu’ils brandissent le fait que le Tchad soit un pays pétrolier. Mécontents, les jeunes sont descendus dans les rues, pour ensuite prendre la direction de la mairie, de la sous-préfecture, du gouvernorat. Ils se sont opposés aux forces de l’ordre. Ce qui a entraîné une course-poursuite.