La dernière rentrée littéraire a été africaine sans aucun doute. Alors que toutes les maisons d’édition parisiennes envahissaient les tables des libraires comme chaque année, noyant sous le flot de leur production trop vaste les pauvres lecteurs perdus – mais que choisir ? -, quelques romans émergeaient de la masse. Et pas n’importe quelles oeuvres. Des romans africains je vous prie. On a vu Ahmadou Kourouma, Nina Bouraoui, Boualem Sansal, Moses Isegawa, pour ne citer qu’eux, être classés en tête des meilleurs livres du moment.
Ce soir, T d’Afrik a le grand plaisir d’accueillir deux représentants de cette littérature africaine bouillonnante et innovante. L’Algérien Anouar Benmalek vient nous présenter » L’Enfant du peuple Ancien » et le Sénégalais Abasse Ndione, exceptionnellement de passage à Paris, présente son deuxième roman, » Ramata « .
L’occasion pour notre équipe de revenir sur leurs oeuvres, de parler de la littérature en général et en particulier, d’évoquer les paysages de l’édition sénégalaise et algérienne. Et de faire réagir nos invités sur autre chose que de la prose. Avec les images inédites de l’INA sur » La guerre d’Algérie vue à la télévision « , nous reviendrons sur le parcours militant d’Anouar Benmalek qui en plus d’être homme de plume est homme de courage. Et avec une chronique politique sur les évènements récents en Côte d’Ivoire, Abasse Ndione aura certainement une foule de choses à nous dire sur la démocratie en Afrique et l’alternance politique qu’a vécu son pays en février dernier…
Puisqu’on vous dit qu’il n’y a que du bon sur T d’Afrik !