La polémique enfle en Algérie après les accusations de maltraitance des réfugiés syriens refoulés, qui, selon les autorités algériennes, seraient des terroristes.
« Ceux qui sont arrivés aux frontières sud de l’Algérie ne sont pas de migrants. C’est un sujet sensible et nous ne pouvons pas affirmer cela sans preuves. Ces individus qui avaient tenté de s’infiltrer clandestinement sur le territoire national ne sont pas des réfugies. Ils sont des djihadistes, membres de l’Armée syrienne libre et dissidents de l’Armée syrienne régulière. Ils sont sous les ordres de djihadistes de Daech et d’autres factions terroristes », a déclaré le coordinateur du Centre opérationnel des migrants au ministère de l’intérieur, Hassan Kacimi.
Cette sortie du ministère algérien de l’Intérieur, qui pointe du doigt « un complot de puissances régionales », fait suite aux rapports de plusieurs Organisations non-gouvernementales accusant l’Algérie d’avoir abandonné des migrants syriens, palestiniens et yéménites dans le désert. La Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH), a indiqué que ces migrants se trouveraient « en détresse absolue, quelque part entre l’Algérie et le Niger, souffrant de faim et de froid ».
Le coordinateur du Centre opérationnel des migrants au ministère de l’Intérieur affirme avoir des preuves contre ces prétendus réfugiés. Pour l’heure, la polémique autour de la question enfle en Algérie.