Sur la route des esclaves, internet au service de l’Histoire


Lecture 2 min.
Cité historique de Ouidah
Cité historique de Ouidah

« La route du retour », site créé par deux jeunes béninois, retrace le chemin des esclaves dans la ville de Ouidah, située à 50 km de Cotonou. Ce site a été primé lors d’un concours international pour son riche contenu. Suivez les guides.

Sur les traces de l’Histoire. La route de l’esclave, c’est tout le chemin par lequel les esclaves étaient conduits avant qu’ils ne soient jetés dans les cales des bateaux qui devaient les emmener vers leurs terres d’exil. « Le titre, la route du retour, englobe à la fois la route des esclaves et le processus de réconciliation à Ouidah » explique Barnabé Géraldo Affougnon, créateur du site. Avec son ami Franck, Barnabé a eu l’idée de fonder le site après six mois de recherche sur l’esclavage au Bénin. Agés respectivement de 22 et 25 ans, ils ont été encadrés et formés par une organisation non gouvernementale (ONG) Oridev à l’informatique, à l’internet et à la production de pages web.

Internet au service de la mémoire

« La route du retour » raconte la manière dont les esclaves ont été déportés tout en soulignant les problèmes soulevés actuellement. « Ils ont choisi un thème ancré dans l’actualité culturelle, le retour de nos frères de la diaspora pour étoffer davantage les recherches déjà effectuées par les scientifiques », s’enthousiasme Franck. Dans le site, les six étapes de la route des esclaves revivent sous nos yeux : la place Chacha, l’arbre du retour, l’arbre de l’oubli, la porte du non-retour… Et chacune de ces étapes est aussi lourde d’émotion et de souffrance.

Ce site n’a pas qu’une fonction informative, il se veut aussi vivant, divertissant, animé. Le style utilisé par Franck et Barnabé est jeune, fin et amusant. Et surtout pédagogique. Les animateurs recensent toutes les informations concernant l’esclavage : documents, colloques, conférences… Un voyage inspiré dans l’histoire.

Logo Afrik.com
La rédaction d'Afrik, ce sont des articles qui sont parfois fait à plusieurs mains et ne sont donc pas signées par les journalistes
Facebook Instagram
Newsletter Suivez Afrik.com sur Google News