Sud-Soudan : les soldats violent et massacrent, Washington hausse le ton


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Le Sud-Soudan s’est transformé, en quelques jours, en zone cauchemardesque, avec de véritables scènes d’horreur. Le pays a été le théâtre de massacres, exécutions, viols, après des combats, ont rapporté des témoins, poussant les Etats-Unis à menacer d’intervenir.

Le Sud-Soudan s’est transformé, en quelques jours, en zone cauchemardesque, avec de véritables scènes d’horreur. Le pays a été le théâtre de massacres, exécutions, viols, après des combats, ont rapporté des témoins. Ils ont affirmé avoir été arrêtés, parmi quelque 250 hommes, par des soldats du gouvernement, puis conduits dans un poste de police de la capitale, Juba, où un massacre a eu lieu, auquel seules 12 personnes ont survécu.

Ces exactions ont débuté lorsque les affrontements entre les hommes fidèles au Président Salva Kirr et ceux qui soutiennent le rebelle Riek Machar, qui exige la démission du chef d’Etat sud-soudanais, ont débuté. Ces témoins affirment avoir été visés parce qu’ils appartiennent à l’ethnie nuer de Riek Machar, et que les soldats responsables du massacre étaient dinka, l’ethnie du Président Kiir.

D’après l’un des témoins, qui s’est confié à l’AFP, « pour survivre, il fallait se recouvrir des cadavres des autres, et pendant ces deux jours, les corps ont commencé à sentir vraiment mauvais. Je n’ai pas très envie d’en parler ». « Nous n’étions plus que 12. Tous les autres ont été abattus », a indiqué un autre survivant, qui a été blessé. Pour l’heure, leurs témoignages n’ont pas encore été confirmés, car les rares journalistes et travailleurs humanitaires présents sont soumis à de strictes restrictions de déplacement.

La situation du pays est elle de plus en plus préoccupante, suite au conflit qui oppose Salva Kiir à son rival Riek Machar, poussant Washington à hausser le ton et à prendre des mesures.

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