Soudan : une répression d’Omar el-Béchir sans effet sur la contestation qui ne faiblit pas


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Le Président soudanais, Omar el-Béchir
Le Président soudanais, Omar el-Béchir

La grogne sociale ne faiblit pas au Soudan où au moins 37 manifestants ont été tués par les forces de l’ordre, au cours des cinq derniers jours. À l’origine de cette crise qui a débuté le 19 décembre 2018, la multiplication par trois du prix du pain.

Malgré la sévère répression, la contestation ne faiblit pas au Soudan où une dizaine de villes sont désormais concernées par des manifestations et des grèves lancées le 19 décembre contre la vie chère et contre le régime du Président Omar el-Béchir. Pour étouffer cette contestation, les forces de sécurité ont reçu l’ordre de tirer à balles réelles, faisant plusieurs morts. Des informations fournies par Amnesty International, organisation de défense des droits de l’Homme, au moins 37 manifestants ont été tués en cinq jours de protestation.

Le Soudan traverse une crise économique sévère, depuis plusieurs années. Résultat, d’une part  des sanctions économiques américaines, d’autre part de la perte du Soudan du Sud où se trouvent concentrés plus de 75 % de ses revenus pétroliers. Cette nouvelle crise est la résultante de l’augmentation du prix du pain, qui, depuis le 19 décembre 2018, est passé du simple au triple. Ce qui a déclenché, dans un premier temps, des manifestations avec des slogans contre la hausse du coût de la vie.

Par la suite, les rassemblements ont pris une autre tournure, et les manifestants exigent le départ du Président Omar el-Béchir qui dirige le pays d’une main de fer depuis 1989.

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Très attaché à l’Afrique Centrale que je suis avec une grande attention. L’Afrique Australe ne me laisse pas indifférent et j’y fais d’ailleurs quelques incursions
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