Soudan : les sévères mises en garde d’Al-Burhan


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Abdel Fattah al-Burhan
Le général Abdel Fattah al-Burhan

Le président du Conseil de souveraineté soudanais, Abdel Fattah al-Burhan, a ouvertement accusé des représentations diplomatiques en fonction au Soudan d’encourager la révolte de la population contre l’armée de ce pays d’Afrique de l’Est. Des menaces de sanction ont d’ailleurs été brandies.

La tension ne faiblit pas au Soudan où les populations, après avoir farouchement combattu l’armée suite à sa prise du pouvoir, continuent de dénoncer l’accord entre le Premier ministre Abdallah Hamdok et le président du Conseil de souveraineté soudanais, Abdel Fattah al-Burhan. Ce dernier accuse certaines représentations diplomatiques d’œuvrer à la déstabilisation du pays.

Dans un discours prononcé à l’issue de manœuvres effectuées par l’armée soudanaise dans la zone militaire d’Al-Ma’aqil, dans l’État du Nil, Abdel Fattah al-Burhan a accusé des missions diplomatiques d’encourager la révolte contre les forces de défenses soudanaises. Ce qui a pour conséquences de déstabiliser le pays déjà en proie à de violentes manifestations.

« Nous voyons des missions diplomatiques rôder librement à Khartoum, où certaines sont en train d’attiser la sédition contre l’armée. Suite à quoi, nous tenons à les prévenir, car nous prendrons les mesures nécessaires à leur encontre », a mis en garde Abdel Fattah al-Burhan, promettant par ailleurs de respecter l’accord avec le chef du gouvernement soudanais, Abdallah Hamdok.

« Nous avons signé un accord avec Hamdok, et nous nous y engageons jusqu’à ce que nous parvenions à un gouvernement élu et collaborerons avec lui, afin de maintenir la paix et préparer le pays aux élections… Nous disons ainsi à Hamdok, allez de l’avant ! Nous vous accompagnerons pour traverser cette crise », a tenté de rassurer Abdel Fattah al-Burhan.

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