La contestation monte au Soudan contre le régime d’Omar el-Béchir, en place depuis trente ans. Cela fait maintenant quatre semaines que les manifestations pacifistes se poursuivent malgré la répression violente de la police qui a fait plus de 20 morts.
Depuis le 19 décembre, un vaste mouvement pacifique secoue les institution soudanaise et les manifestation s’enchaînent malgré la répression policière. Mercredi la police soudanaise a lancé des gaz lacrymogènes sur des manifestants anti-gouvernementaux à Kassala, dans l’est du pays, et ce jeudi c’est à l’abord du Palais présidentiel que la police à dispersé plusieurs centaines de manifestants.
Depuis le début des manifestations anti-gouvernementales la répression policière aurait fait au moins 24 morts. Des témoins ont déclaré à l’agence de presse AFP que des policiers avaient ouvert le feu sur des manifestants criant « Liberté, Justice et Paix » et plus de 800 personnes ont été arrêtées ont indiqué des responsables du pouvoir.
Les manifestants demandent le départ d’el-Bechir, âgé de 74 ans, qui dirige le grand pays du Nord-Est de l’Afrique depuis 1989. El-Bechir a refusé de se retirer et il a demandé aux chefs de l’opposition d’attendre les élections prévues pour 2020 alors que le parti au pouvoir travaille à des modifications de la constitution qui permettraient au Général Président de rester encore en place après 2020.
Omar Hassan el-Bechir est mis en accusation par la Cour pénale internationale pour génocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis durant la guerre du Darfour.