Le Président sud-soudanais Salva Kiir et son rival, le Vice-président Riek Machar, ont signé, dimanche 3 avril, un accord militaire clé dans le cadre de l’accord de paix de 2018. Cet accord marque une étape cruciale pour mettre fin à la guerre civile ayant ravagé ce pays de la corne de l’Afrique.
C’est une nouvelle étape franchie au Soudan du Sud. Le Président sud-soudanais Salva Kiir et son rival, le vice-président Riek Machar, ont signé un accord militaire qui constituait la pomme de discorde entre les deux parties. Grace à la médiation du Soudan, ce compromis intervient quatre ans après la signature de l’accord paix pour mettre un terme au conflit dans ce pays.
Selon les médias de la place, « la création d’une armée unifiée » figure parmi les points clés de cet accord de paix. « Les deux hommes se sont mis d’accord sur la composition et la structuration des forces armées unifiées », ont-ils relayé. Ainsi, les deux parties s’engagent à se partager les postes clés de commandement de l’armée. 60% des postes reviennent au camp de Salva Kiir et 40% à Riek Machar. En plus de l’annonce du « cessez-le-feu », cet accord prévoit aussi des rencontres régulières pour « construire la confiance » entre les deux parties.
Le Soudan du Sud est devenu indépendant en 2011 à l’issue d’un referendum. Après cette étape, ce petit pays de la corne de l’Afrique s’est englué dans une guerre civile, marquée par des rivalités ethniques. Avec cet accord, de nombreux observateurs estiment que ce pays amorce, enfin, une nouvelle marche vers la fin des violences qui ont plombé son élan de développement.
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