Le Président du Soudan du Sud Salva Kiir et son ancien Vice-président devenu son ennemi juré, Riek Machar, se sont rencontrés ce vendredi à Addis Abeba, où ils s’engagent à cesser les hostilités dans les 24 heures.
Un cessez-le-feu signé et visible sur le terrain dans les 24 heures. C’est que Riek Machar et Salva Kiir, qui se sont rencontrés ce vendredi à Addis Abeba, ont fini par signer.
La pression internationale a ainsi fini par payer. Riek Machar et Salva Kiir ne veulent en aucun cas suivre les pas de Laurent Gbagbo et autre Charles Taylor qui croupissent en prison, privés de liberté qu’ils ont été par la force de la Cour pénale internationale. Et cette même Cour qui, compte tenu des menaces proférées par la communauté internationale, aller les traquer et les juger, comme des criminels de guerre. Le tir a, avec cette signature de cessez-le-feu, été rectifié de justesse.
Ainsi, Salva Kiir et Riek Machar, le chef rebelle, se sont rencontrés pour la première fois depuis le début du conflit, en décembre. Ils se sont donc entendus sur le principe de l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu dans les 24 heures. Dans une ambiance glaciale, les deux personnalités ont eu du mal à se serrer la main.
Outre le fait d’avoir signé un document dans lequel ils s’engagent à cesser les hostilités dans les 24 heures, il a été retenu qu’un gouvernement de transition doit aussi être établi en vue de prochaines élections. Se félicitant de cet accord, Riek Machar a tenu à réaffirmer qu’il n’avait jamais commis le coup d’Etat dont il est accusé et qui a déclenché la guerre civile.
L’accord signé entre Kiir et Machar prévoit aussi l’ouverture de couloirs humanitaires ainsi que la coopération avec les agences humanitaires et de l’ONU pour que l’aide humanitaire parvienne dans toutes les zones du Soudan du Sud.