Treize employés de l’ONU ont été libérés sains et saufs par des rebelles qui les retenaient en otages au Soudan du Sud, depuis une semaine, a annoncé, ce lundi, la Mission de l’ONU dans ce pays (MINUSS). Ces 13 contractuels acheminant de l’équipement à des Casques bleus avaient été enlevés lundi 26 octobre par une centaine de rebelles lourdement armés.
Après avoir été enlevés par des rebelles, le 26 octobre, 13 employés de l’ONU ont été libérés sains et saufs par leurs geôliers qui les retenaient en otages, au Soudan du Sud, depuis une semaine, a annoncé, ce lundi 2 novembre 2015, la Mission de l’ONU dans ce pays (MINUSS). Ces 13 contractuels acheminant de l’équipement à des Casques bleus avaient été enlevés, lundi 26 octobre, par une centaine de rebelles lourdement armés. Avant eux, 18 Casques bleus du Bangladesh, avaient aussi été enlevés avant d’être libérés, le 29 octobre, par des combattants de la rébellion qui affronte les forces gouvernementales depuis près de deux ans.
Le rapt des 13 contractuels s’était déroulé sur le Nil, au nord de la ville de Malakal, lors de l’assaut lancé contre une barge transportant du carburant, des armes et de l’équipement à destination des Casques bleus, a précisé l’ONU. Dès leur enlèvement, l’ONU avait immédiatement réagi. « Les contractuels doivent être libérés immédiatement sains et saufs », avait réclamé Stéphane Dujarric, un responsable de l’ONU, précisant qu’ils étaient tous de nationalité sud-soudanaise. Les attaques contre des Casques bleus peuvent constituer un crime de guerre, avait-il fait valoir.
L’ONU avait également appelé le chef de la rébellion, Riek Machar, à « prendre ses responsabilités et à maintenir son engagement auprès des Nations Unies pour qu’ils soient libérés sans encombre ».
Depuis décembre 2013, le Soudan du Sud est en proie à un grave conflit entre le Président Salva Kiir et son ancien Vice-président Riek Machar. Les deux hommes, le premier soutenu par l’armée, le second par ses hommes armés, luttent pour le pouvoir. Le conflit a fait plus de 10 000 morts et poussé des milliers de populations à se déplacer sous le silence de la communauté internationale.