Alors que le Premier ministre soudanais, Abdallah Hamdok, a été annoncé être assigné à résidence surveillée, son bureau a apporté un démenti formel.
Le chef du gouvernement soudanais, Adallah Hamdok, est-il en résidence surveillée, comme l’ont annoncé les médias de son pays ? Rien n’est moins sûr. En tout cas, ce samedi 1er janvier, son bureau, à travers un communiqué rendu public, a démenti que le chef du gouvernement, qui, le 21 novembre dernier, a signé avec le chef de l’armée, Abdel Fattah al-Burhan, un accord politique pour sa reprise de fonctions, jouit d’une liberté restreinte.
« Les plateformes de réseaux sociaux et certaines stations médiatiques font circuler des informations selon lesquelles le Dr Abdallah Hamdok, le Premier ministre, a été assigné à résidence surveillée, pour la deuxième fois, et nous démentons cette information… Nous affirmons qu’il bénéficie d’une totale liberté de mouvement, de réunion et de communication », a formellement démenti le communiqué émis par le bureau du chef du gouvernement.
Une source gouvernementale de l’Agence Anadolu, qui a requis l’anonymat, a, pour sa part, révélé que le Premier ministre « Abdallah Hamdok n’a pas assuré ses fonctions depuis son bureau à la présidence du Conseil des ministres, à Khartoum, depuis une semaine », précisant qu’il « continuait à rencontrer des personnalités politiques et des dirigeants des mouvements armés à son domicile, dans le contexte de son renoncement à présenter sa démission ».
Ces informations en lien avec la mise sous résidence surveillée du chef du gouvernement interviennent alors que hier, vendredi 31 décembre, Abdel Fattah Al-Burhan, chef du Conseil souverain soudanais, s’est engagé à organiser des élections libres et équitables et à protéger son pays du chaos et de la ruine.
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