Sommet de l’UA : la riposte s’organise face à Boko Haram


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Le 24ème sommet de l’Union africaine s’est ouvert ce vendredi, en Ethiopie, à Addis-Abeba. De nombreux dirigeants africains y participent et aborderont jusqu’au 31 janvier les questions liées au terrorisme notamment qui gangrène le continent. Lors de l’ouverture de l’évènement, la présidente de la Commission de l’Union africaine (UA), Nkosazana Dlamini-Zuma, a affirmé que Boko Haram « menace la sécurité de l’Afrique », appelant à une réponse collective et efficace.

L’Afrique est bien décidée à combattre le terrorisme qui prend de l’ampleur. Une question centrale à ce 24ème sommet de l’Union africaine qui s’est ouvert ce vendredi matin, à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne. De nombreux chefs d’Etat africains y participent. Lors de l’ouverture de l’évènement, la présidente de la Commission de l’Union africaine (UA), Nkosazana Dlamini-Zuma, a affirmé que Boko Haram « menace la sécurité de l’Afrique », appelant à « une réponse collective, décisive et efficace ».

Une force régionale de 7 500 hommes contre Boko Haram

Pour la dirigeante sud-africaine, ex-compagne du président sud-africain Jacob Zuma, il ne fait pas de doute, le « terrorisme et notamment les insurgés nigérians de Boko Haram menacent la sécurité et le développement de l’Afrique ». La veille, le Conseil de Paix et de Sécurité de l’UA qui s’est réunit en marge du sommet pour tenter d’apporter des solutions au terrorisme rampant, a appelé à la mise sur pied d’une force régionale de 7 500 hommes pour lutter contre Boko Haram. D’autant que Boko Haram n’épargne pas les pays voisins du Nigeria, tels que le nord du Cameroun. Le Niger et le Tchad sont tout aussi préoccupés par la rapidité de l’avancée du groupe armé. L’ONU estime que même le Sahel est menacé par Boko Haram, qui aurait un camp d’entrainement dans le nord-Mali.

Toutefois, cette prise de conscience des chefs d’Etat africains pour lutter contre le groupe armé nigérian n’a visiblement pas eu d’impact sur son chef Abubakr Shekau, réputé pour sa férocité. Dans une vidéo, publiée sur Youtube, il a menacé le président camerounais Paul Biya, le chef d’Etat tchadien Idriss Deby, ainsi que le dirigeant nigérien Mahamadou Issoufou, assurant qu’il était prêt à combattre leurs troupes.

Depuis 2009, Boko Haram a fait plus de 13 000 morts et des milliers de déplacés, qui affluent notamment vers le Cameroun voisin. Une fois sur place, la vie des réfugiées est loin d’être aisée. Ils s’entassent dans des camps de fortunes, où leurs existence est rudes, dénoncent les organisations de défense des droits de l’Homme.

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