Washington a confirmé ce vendredi la mort du chef des insurgés somaliens shebab Ahmed Abdi Godane tué au cours d’une frappe aérienne de l’armée américaine lundi.
Les Shebab se retrouvent désormais sans tête. Les informations sur la mort du chef des insurgés somaliens Ahmed Abdi Godane circulaient depuis plusieurs jours. Washington a confirmé ce vendredi qu’il a bien été tué au cours d’une frappe aérienne de l’armée américaine lundi.
La mort de « Godane est une perte majeure du point de vue symbolique et opérationnel pour la plus importante des entités affiliées à al-Qaïda », a souligné la Maison Blanche dans un communiqué. Le Pentagone a également confirmé sa mort. « Même s’il s’agit d’une avancée cruciale dans la lutte contre les shebab, les Etats-Unis vont continuer à mettre en œuvre tous les outils à leur disposition financiers, diplomatiques, en matière de renseignement et militaires pour faire face à la menace que représentent les shebab et les autres groupes terroristes pour les Etats-Unis et le peuple américain », a souligné la Maison Blanche.
« L’aboutissement d’années de labeur des services de renseignement »
Pour Washington, « cette opération constituait l’aboutissement d’années de labeur des services de renseignement, de l’armée et des forces de maintien de l’ordre ». « L’opération, menée par les forces spéciales américaines à l’aide de drones et d’avions, s’est déroulée lundi à 15H20 GMT et a visé une réunion de hauts responsables shebab à laquelle participait Godane », a pour sa part expliqué mardi le Pentagone, soulignant que « des missiles Hellfire et des armes à guidage laser ont détruit un campement et un véhicule au sud de Mogadiscio ».
Les shebab commettent régulièrement des attaques au centre de Mogadiscio, la capitale somalienne, malgré la présence des troupes africaines de l’Amisom. Les insurgés somaliens s’en prennent aussi régulièrement au Kenya, pays auquel ils ont déclaré la guerre, en représailles à ses troupes déployées en Somalie pour les combattre.