L’otage français Denis Allex tué ? Alors que le ministère français de la Défense a annoncé son exécution par les islamistes, ces derniers ont démenti cette information, affirmant qu’il sera exécuté d’ici deux jours.
La confusion règne concernant l’otage français Denis Allex retenu en Somalie. Ses geôliers, les insurgés islamistes shebab, ont démenti les informations du ministère français de la Défense qui a annoncé qu’il a été exécuté lors d’une opération commando français pour tenter de le libérer. Selon les islamistes, qui le retiennent depuis 2009, il est toujours vivant et sera « jugé dans deux jours ». Selon des témoins, l’attaque a été menée par le commando français à partir de quatre hélicoptères militaires, contre une habitation de Bulomarer, une localité contrôlée par les islamistes shebab et située à 110 km au sud de la capitale somalienne Mogadiscio.
Denis Allex, agent des services de renseignement français (DGSE), est retenu depuis le 14 juillet 2009 en Somalie par les insurgés islamistes shebab. Il avait été enlevé à Mogadiscio avec un autre agent qui a, lui, recouvré la liberté en août 2009.
Un lien avec l’intervention au Mali ?
Ces dernières informations concernant l’otage français auraient-elles un lien avec l’intervention de la France au Mali ? François Hollande, le président français, a annoncé vendredi que les forces de l’armée française combattront au côté de l’armée malienne pour stopper la progression des islamistes vers le sud du Mali. « Les forces françaises vont apporter leur soutien à l’armée malienne pour lutter contre les terroristes », a déclaré le dirigeant français, qui a précisé que l’opération durera le temps qu’il faut.
« Les terroristes cherchent à porter un coup fatal à l’existence même du Mali. La France répondra aux côtés de nos partenaires africains. Elle le fera strictement dans le cadre des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies », a souligné François Hollande. « Les terroristes doivent savoir que la France sera toujours là pour les pays qui veulent vivre libre et dans la démocratie », a-t-il ajouté. Le Parlement français sera, quant à lui, consulté dès le 14 janvier au sujet de cette intervention.