La situation sécuritaire en Somalie est très préoccupante. Il y a de cela une semaine, un attentat à la voiture piégée avait tué 28 personnes à Beledweyne, au nord de Mogadiscio. Ce qui remet sur la table des débats les difficultés que rencontre l’AMISOM, la force de l’Union africaine en Somalie, à sécuriser complètement le pays.
La Somalie préoccupe la communauté internationale. Il y a de cela une semaine, un attentat à la voiture piégée avait tué 28 personnes à Beledweyne, au nord de Mogadiscio. Deux ans après avoir repoussé les shebabs hors de la capitale, l’AMISOM, la force de l’Union africaine en Somalie, n’arrive toujours pas à sécuriser le pays.
« La troupe des shebabs est beaucoup plus flexible (…). Elle est plutôt légère. Elle se déplace facilement et elle garde sous silence cette population. Donc, leur tactique ce sont des embuscades, c’est la pose de mines, c’est le dérangement dans nos axes de transports logistiques », explique le colonel Ali Aden, porte-parole de l’AMISOM.
Comment se fait-il que L’AMISOM qui a 17 000 soldats déployés en Somalie, n’arrive toujours pas à sécuriser le pays ? Alors que les shebabs ne seraient que 5 000 et parviennent imposer la guérilla. Il faut noter que cinq pays africains contribuent à l’AMISOM, sauf que les troupes ne disposent pas de la logistique nécessaire pour faire face à cette menace des islamistes shebabs. Selon RFI, les troupes africaines n’ont pas d’hélicoptères encore moins de navires pour surveiller un immense territoire.
Une intervention de la de l’AMISOM difficile dans un contexte de guerre, avec des moyens très limités, rendant plus que difficile la mission des soldats dans la zone au point que, deux ans après avoir chassé les shebabs de la capitale, la force de l’Union Africaine en Somalie peine à sécuriser le pays.