Soissons, carrefour des peuples


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Soissons voit grand pour son premier festival, prévu du 24 au 26 mai. L’objectif est ambitieux : s’ouvrir aux cultures des cinq continents à travers les formes d’expression les plus variées. Mais le mot d’ordre est on ne peut plus simple : tolérance et convivialité.

L’heure est au grand rassemblement à Soissons en ce mois de mai. Rassemblement de

cultures venues des quatre coins de la planète, rassemblement de toutes les formes d’expression possibles, du sport aux arts de la scène, en passant par la gastronomie ou l’artisanat. Le temps d’un festival, judicieusement baptisé  » Festival des cinq continents « , la ville élargit ses horizons et ouvre grand ses rues et ses places à toutes les formes de culture des cinq continents. Pour la première édition du genre, cinq pays sont à l’honneur, un par continent : l’Australie, la Belgique, la Côte d’Ivoire le Japon et le Mexique.

L’initiative originale revient à l’ancien maire de Soissons, qui avait confié en 1999 à son ami, Monsieur Ibara, artiste et organisateur de spectacles, le soin d’imaginer un festival international susceptible de faire connaître Soissons comme une ville d’ouverture. Flambeau repris après son décès par l’actuel maire de la ville, Edith Errasti. Ce qui permet au premier festival des cinq continents de voir enfin le jour pour la première fois cette année. M. Ibara, concepteur de l’événement explique la démarche :  » Nous avons souhaité faire un festival convivial qui marie une manifestation sportive à une démarche culturelle, et montrer à travers des échantillons représentatifs de la culture de chaque pays, que l’enrichissement vient surtout de la différence.  »

Rencontres authentiques

Un marathon, où chaque pays aura son équipe, une grande randonnée en rollers, des expositions d’art et d’artisanat, des concerts gratuits, des arts de la scène, des contes, des spécialités culinaires typiques de chaque pays… Dans tous les  » villages « , la diversité sera reine pendant ces trois jours de fête. Et pour que le public puisse la découvrir par lui-même, chaque village initiera les visiteurs aux arts locaux, du karaté au travail du bois, en passant par la cuisine.

Dans tous ces domaines, un seul principe : l’authenticité.  » Une fois les pays choisis, nous nous sommes mis en relation avec les ambassades, afin qu’elles nous guident dans le choix des artisans et des artistes « , précise le concepteur.  » Nous ne recherchions pas les têtes d’affiche. Seul Yannick Noah fera un concert gratuit. Mais si nous avons sollicité sa présence, c’est moins pour sa renommée que parce qu’il symbolise bien notre ambition d’allier le sport à la culture, puisqu’il fait partie des deux univers. Ce que nous voulons surtout, c’est que des rencontres, des débats et des échanges spontanés se créent autour des manifestations. Même si la période n’est pas la plus faste pour cela. »

Mais peut-être s’agirait-il plutôt de se réjouir qu’une telle manifestation ait lieu justement maintenant.Que peut-on souhaiter de mieux pour réconcilier les peuples ?

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