Après le refus des groupes rebelles du nord de signer le projet d’accord de paix, plusieurs représentants de la médiation internationale sont attendus, ce mardi, à Kidal. Le but de cette ultime médiation à Kidal est de convaincre les plus récalcitrants de signer l’accord de paix.
Deux semaines auparavant, le gouvernement malien ainsi que certains groupes armés avaient signé le texte proposé par la médiation internationale, ce que refuse les groupes rebelles présents au nord du pays, réaffirmant néanmoins leur attachement au processus de paix. Ce mardi 17 mars 2015, à Kidal, les représentants de la médiation internationale vont tout mettre en œuvre afin de les convaincre.
Vers une signature de l’Azawad ?
Le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) se montre hostile face à ce texte qui, selon ses membres, ne prend pas en compte « beaucoup de réalités, beaucoup d’aspirations ». L’absence dans le projet d’accord de statut politique spécifique pour les régions du nord du pays comme l’Azawad serait la cause de la non signature du mouvement. Toutefois, la porte des négociations demeure ouverte. A ce titre, les membres de l’Azawad se sont rendus, ce mardi, à Kidal.
La médiation internationale compte bien mettre la pression sur les récalcitrants. Selon un médiateur, les non-signataires « seront considérés comme des obstacles au processus de paix et pourraient faire l’objet de sanctions individuelles ». Les médiateurs ne laisseront donc aucune alternative aux rebelles du nord du pays. A ce stade, remettre en cause le processus de négociation n’est pas envisageable.