Depuis dimanche dernier, la presse ivoirienne, jusque là très active sur le Net, est au point mort. Un seul des neuf quotidiens nationaux en ligne permet encore aux internautes d’avoir des nouvelles de là-bas.
Les sources nationales d’information ivoirienne sur Internet se sont taries. Depuis une semaine, la presse du pays garde un mutisme quasi complet sur la toile. Sur les neufs quotidiens du pays en ligne, un seul, le journal Notre voie, proche du Front populaire ivoirien (FPI), réactualise encore son édition tous les jours.
Avec les troubles que traverse actuellement la Côte d’Ivoire, la soif d’information de la diaspora sur la situation dans le pays est des plus intenses. Malheureusement, au préjudice des grands débats nationaux, la presse ivoirienne s’est mise en berne sur le Net. Elle prive les internautes de tout un pan de l’actualité vue par ceux qui la vivent sur le terrain.
Les dernières éditions électroniques des quotidiens nationaux datent de dimanche dernier. Figés dans la glace, les sites affichent dès lors toujours la même une à l’obsolescence chaque fois plus accusée.
Une poche de résistance
Seul le journal Notre Voie diffuse encore des informations au jour le jour sur la toile. Mais la teneur des propos du quotidien peut légitimement faire regretter un pluralisme éditorial plus propice à la confrontation d’idées.
» Dramane Ouattara s’est mis au frais en Europe pour mettre le feu au pays et le regarder brûler gaiement « . Des propos qui ne semblent ne pas jouer en faveur d’un apaisement des tensions.
Saluons une fois de plus, Abidjan.net (voir l’article d’afrik) qui, fidèle au poste, tout comme pendant les dernières élections présidentielles, reste la seule source d’information indépendante du pays disponible sur le Net pour suivre l’histoire en marche.
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