La progression du virus Ebola est en baisse en Afrique de l’Ouest. De ce fait, la Sierra Leone qui, est l’un des pays les plus touchés par le virus, a annoncé la suppression des primes versées aux personnels de santé impliqués dans la lutte contre Ebola.
Le virus hémorragique est en recul en Sierra Leone. Par conséquent, la prime allouée aux personnels de santé impliqués dans la lutte contre Ebola va être supprimé à partir de mars. L’annonce a été faite jeudi par le coordinateur du Centre national de lutte conte l’épidémie (NERC).
La propagation du virus est en baisse en Sierra Leone. Le nombre de cas d’Ebola dans le pays est divisé par toutes les environs 2 semaines, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Selon Steven Gaojia, le coordinateur du Centre national de lutte contre l’épidémie, « trop de personnes dépendent de la prime ». Etant donné que le virus est en baisse, la prime peut être supprimée, dans le cas d’une recrudescence des cas « nous réviseront les conditions », a-t-il ajouté. Une suppression qui concerne 26 000 personnels de santé. Depuis l’apparition du virus dans le pays, 221 soignants ont perdu la vie en tentant de soigner les malades d’Ebola. Cependant, depuis le mois de décembre, « la fréquence des contaminations de personnels de santé à chuté en Sierra Leone, selon l’OMS.
La décision prise par les autorités de supprimer les primes surprend plusieurs soignants en dépit de leur joie d’apprendre que les cas d’Ebola sont en baisse sur leur sol. Ainsi pour David Koroma s’inquiète du manque d’argent du à la suppression de la prime. Même son de cloche, pour une infirmière d’un centre de traitement d’Ebola, « la prime me permettait de couvrit certaines dépenses quotidiennes », a-t-elle précisé à l’AFP. Une prime essentielle pour ce personnel soignant dont un certain nombre d’entre eux avait observé une grève afin d’en réclamer le versement en décembre dernier.
Selon un dernier bilan de l’OMS, depuis l’apparition du virus en décembre 2013 en Guinée, le virus Ebola a fait 8 600 morts sur 22 000 cas, essentiellement en Afrique de l’Ouest.