L’organisation mondiale de la santé (OMS) a confirmé un deuxième cas d’Ebola en Sierra Leone.
Alors que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé dernièrement la fin de l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest, la Sierra Leone, elle, se débat encore avec le virus. L’OMS a confirmé un deuxième cas d’Ebola dans le pays. Selon le site 24 heures, c’est le deuxième cas en moins d’une semaine. La patiente, âgée de 38 ans, est un membre de l’entourage d’une autre malade décédée le 12 janvier, a indiqué un porte-parole du ministère de la Santé.
La situation est en effet préoccupante dans le pays puisque le ministère de la Santé et le Bureau de la sécurité nationale ont annoncé dimanche dans un communiqué commun que 109 personnes avaient été placées en quarantaine, dont 28 présentent un fort risque de contamination. La vaccination aurait débuté mardi dans le nord de la Sierra Leone, où la première victime, une étudiante de 22 ans, s’est rendue avant de mourir, affirme les autorités sanitaires.
L’OMS avait pourtant annoncé jeudi 14 janvier la fin de la transmission d’Ebola au Liberia, et du même coup celle de l’épidémie ayant ravagé l’Afrique de l’Ouest, la plus grave depuis l’identification du virus il y a 40 ans. « Toutes les chaînes de transmission connues d’Ebola en Afrique de l’Ouest ont été stoppées », avait indiqué l’organisation.
Mais elle avait toutefois appelé à la prudence, soulignant que « le travail n’est pas encore terminé». Le risque persiste en raison de la subsistance du virus dans certains liquides corporels de survivants, notamment le sperme, où il peut survivre jusqu’à neuf mois. Le cas du Liberia, qui a annoncé à plusieurs reprises s’être débarrassé du virus, avant de rendre compte que la maladie était toujours présente sur son territoire est assez édifiant. La Sierra Leone est visiblement aujourd’hui en train de connaître le même sort.