Premier opérateur de téléphonie mobile au Sénégal, Orange a reçu l’injonction de revoir ses tarifs, après que les contestations des clients se sont multipliées.
Ces derniers jours, la téléphonie mobile est à l’ordre du jour au Sénégal. Et c’est spécialement Orange, premier opérateur du pays, qui semble être au cœur de tous les débats. Cet opérateur, qui fait chaque année des chiffres d’affaire pharaoniques et réalise des bénéfices spectaculaires, n’en est pas moins indexée par nombre de clients qui estiment que les tarifs appliqués sont largement au-dessus des normes.
Voilà comment des centaines de clients ont crié leur ras-le-bol et fait comprendre leur amertume à l’opérateur. D’autres ont même initié l’ « opération Toxu », consistant à quitter en masse cet opérateur pour d’autres, comme Tigo devenu Free ou Expresso, les deux autres opérateurs de téléphonie du pays. Les plus extrémistes sont allés jusqu’à déposer des plaintes au niveau de l’Agence de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP). Et celle-ci avait donné l’ordre à Orange de revoir ses tarifs.
Seulement, la société de téléphonie mobile dit avoir toujours été en règle dans ce sens. La Direction Communication institutionnelle et des relations extérieures de Sonatel Orange, qui a fait une sortie dans la presse, estime que « toutes ses initiatives commerciales, notamment le lancement de nouvelles offres ou leurs évolutions, sont concertées avec l’ARTP dans le respect des textes en vigueur ».
La société de téléphonie mobile considère donc avoir toujours eu le feu vert de l’agence de régulation avant de procéder à ses nouvelles offres. Cependant, elle compte poursuivre les négociations avec l’ARTP et toutes les autres parties prenantes, tout en s’engageant à continuer à offrir à ses clients « une accessibilité toujours meilleure aux dernières technologies de communication ».