Au Sénégal, plus de six millions d’électeurs sont appelés aux urnes, ce dimanche 24 février 2019, pour le premier tour de la Présidentielle, qui reste inédite. Pourquoi ?
A Dakar,
Les Sénégalais sont appelés au urnes pour une élection présidentielle dont la particularité est l’absence de candidat pour les deux partis phares de ce pays d’Afrique de l’Ouest : le parti socialiste du premier Président Léopold Sédar Senghor, et le Parti Démocratique Sénégal de l’ancien chef de l’Etat Abdoulaye Wade.
Président sortant, Macky Sall fait face à quatre candidats : l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, les députés Madické Niang (Coalition Madické 2019) et Ousmane Sonko (Parti Paste), et le professeur Issa Sall (PUR). C’est à 08 heures GMT que le vote a commencé dans les quelque 6500 bureaux de vote que compte le pays. Le vote se déroulera jusqu’à 18 heures, heure à la quelle les premiers résultats vont tomber. Le résultat définitif devnt être connu le 25 ou le 26 février 2019.
Ancien de chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade a refusé de voter, mais a donné des indications de voter pour Idrissa Seck, Ousmane Sonko ou Issa Sall. Ecartant de fait des votes pour Macky Sall qui l’a succédé au pouvoir, et Madické Niang, son ancien lieutenant, qui a osé le défier en allant tout seul aux élections. Me Wade avait, dans un premier temps, avait appelé à empêcher la tenue de cette élection, demandant aux électeurs à brûler les bulletins et les bureaux de vote.
Après une rencontre à Conakry avec l’ancien Président français, François Hollande et le dirigeant guinéen Alpha Condé, Me Wade a changé de posture.