Sénégal : arrestations après le saccage des locaux du journal « Les Echos »


Lecture 1 min.
police

La police sénégalaise n’a pas perdu du temps pour aller à la traque des responsables du saccage du quotidien Les Echos dans cette affaire d’information sur le Coronavirus concernant un chef religieux.

Lundi, dans sa parution, le quotidien sénégalais Les Echos avait donné l’information concernant l’infection par le Coronavirus d’un chef religieux, Serigne Moustapha Sy, responsable des Moustarchidines. Et, dans l’après-midi, la rédaction de ce quotidien avait été prise à sac par des personnes supposées être des disciples du guide religieux. Les agresseurs avaient brisé des écrans, fracassé des téléviseurs et saccagé complètement la salle de rédaction.

« Six ordinateurs ont été cassés, plus la télévision à écran plat. Dans mon bureau, ma machine, ainsi que celle du monteur sont cassées. A leur arrivée, ils se sont présentés comme des disciples de serigne Moustapha Sy, un guide religieux », explique le rédacteur en chef, Mbaye Thiandoum. Mais l’acte a été fortement condamné par presque l’ensemble des organisations de presse et de grands journalistes. Il a été exigé que des mesures soient prises afin que les agresseurs soient désignés et sévèrement sanctionnés.

Six personnes sont déjà arrêtées dans le cadre de ce saccage. Elles vont être auditionnées par la Section de Recherches qui ne devrait pas tarder à boucler le dossier. Les réactions se sont multipliées dans le milieu de la presse où on trouve « inacceptable que des journalistes soient agressés de la sorte et que leur matériel soit si endommagé, dans l’exercice de leur fonction ». Ils en ont profité pour exiger que la liberté de presse soit une vraie réalité dans le pays.

Newsletter Suivez Afrik.com sur Google News