Après la découverte de réserves de pétrole révélée début 2017, le sous-sol sénégalais semble déceler de plus en plus de richesses. Une importante poche de gaz vient en effet d’être découverte au large de Dakar.
De nouvelles explorations devraient avoir lieu au large du Sénégal après que Kosmos Energy et son partenaire BP aient annoncé lundi une troisième découverte importante de gaz.
La découverte a été réalisée au puits offshore d’exploration Yakaar 1, situé dans le Cayar Offshore Profond. Selon les estimations il pourrait contenir jusqu’à 425 milliards de mètres cubes de gaz, selon Kosmos.
Les compagnies qui opèrent dans cette zone à cheval sur la frontière mauritano-sénégalaise espèrent ouvrir à l’exploitation 25 Tcf ( (trillion cubic feet) de gaz supplémentaires, à la fin de cette seconde phase de forage. La production pourrait démarrer en 2021.
Une production en plein essor
La production de gaz au Sénégal représente un secteur en plein essor et d’une importance stratégique croissante pour l’économie du pays. Ces découvertes, notamment le champ Grand Tortue Ahmeyim à la frontière maritime avec la Mauritanie, sont parmi les plus significatives en Afrique de l’Ouest.
La production de gaz dans ces gisements a le potentiel non seulement de transformer l’économie sénégalaise en fournissant une source de revenus substantielle, mais aussi de contribuer à l’indépendance énergétique du pays. En outre, le Sénégal pourrait devenir un acteur majeur dans l’exportation de gaz naturel, avec des implications positives pour le développement économique régional.
Le gouvernement sénégalais, en collaboration avec divers partenaires internationaux, travaille à développer l’infrastructure nécessaire pour l’exploitation et le transport du gaz. Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une stratégie plus large visant à promouvoir le développement durable et à réduire la dépendance aux importations énergétiques. Toutefois, la gestion de cette ressource nécessite une planification minutieuse pour garantir que les bénéfices économiques soient équitablement répartis et que l’impact environnemental soit minimisé.