A quelques jours du second tour de l’élection présidentielle au Sénégal, prévu le 25 mars, Macky Sall s’inquiète des risques de violences que pourrait orchestrer le camp de son rival, le président sortant Abdoulaye Wade.
Interrogé par le quotidien français 20Minutes, Macky Sall s’inquiète des violences qui pourraient entacher le second tour des élections présidentielles, prévu dimanche 25 mars. Il accuse Abdoulaye Wade et ses hommes d’avoir recruté des milices pour semer le désordre. « Je suis confiant en ce qui concerne ma victoire dans les urnes, mais je suis préoccupé par la volonté du pouvoir de créer des contre-feux violents. Des milices privées auraient été recrutées pour agresser et cela me paraît inquiétant », a-t-il déclaré avant d’ajouter, « Il devra se reposer ! Mais il doit avant tout accepter le verdict des urnes. Si le peuple décide de désigner Macky Sall Président de la République, il doit l’accepter ! Evidemment, j’ai de l’affection pour lui, mais il s’est engagé dans le combat de trop ».
Macky Sall explique que l’opposition ne pourra être tenue responsable des violences mais qu’elle y répondra, « si Abdoulaye Wade ne reconnaît pas la légitimité du scrutin et refuse de quitter le pouvoir nous entrerons en résistance légitime. (…) Quand on finance et distribue des gourdins et des armes blanches, il ne faut pas s’étonner que le camp d’en face réagisse. Nous ne serons pas responsables de la violence, mais nous y répondrons ».
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